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La place des femmes dans les régates
BGYB est ravie de vous proposer un nouvel article intitulé : La place des femmes dans les régates.
Les skippeuses reconnues pour leurs exploits
Au départ de la Route du Rhum 2014, 4 femmes couraient contre 91 hommes : les courses sont ouvertes à tous, pourtant si peu de femmes y participent et sont mises en avant dans ce sport considéré comme masculin à cause de l’endurance et de la force physique qu’il exige.
Comment l’expliquer ?
Les racines de cette situation sont multiples : une barrière mentale qui empêche de passer le cap d’équipière, l’éloignement de sa famille, les difficultés à trouver un sponsor si on a peu d’expérience ou encore les stéréotypes sur la force physique et mentale des femmes sont les principales raisons. Pourtant, c’est une vraie passion pour ces femmes.
Mais les temps ont changé !
Afin de contrer ces freins, de plus en plus de femmes osent se lancer et ce de façon stratégique :
En course au large en solitaire : en 2020, 6 femmes ont participé au Vendée Globe.
En équipage 100 % féminin : si certaines courses de grande renommée comme la Coupe de l’America ont créé des sous-divisions dédiées aux femmes, certaines courses sont créées pour être courues par des femmes exclusivement : en Angleterre avec la Women in Sailing, la Coupe Femina au Canada ou la Women’s Cup et les Dames de Saint-Tropez en France !
Ainsi, les femmes prouvent qu’elles sont tout à fait capables de tenir les postes les plus difficiles lors des régates et de faire face aux situations de stress. Une dimension symbolique en découle, car les skippeuses reconnues comme Florence Arthaud (gagnante de la Route du Rhum en 1990), Ellen Mac Arthur (2ème au Vendée Globe 2000-2001), ou encore Isabelle Autissier (fondatrice de la classe IMOCA) servent de modèle pour les jeunes navigatrices, qui ont désormais des femmes auxquelles s’identifier et ainsi trouver courage et motivation pour attraper chaque opportunité se présentant.